Et la reprendre.
Tirer la plogue, tenter de le faire pour de vrai, et la reprendre. Pour la vie, qui ne tient qu'à un fil. Pour un moment de lucidité. Pour la famille. Tenter deux fois d'aller voir au fond d'un océan, image figurée, bien sûr, et ne pas réussir. Par chance, diront-ils.
Pleurer chaque jour, pleurer ses regrets, avoir la peur de sa vie pendant 1000 minutes par jour.
Passer voir des docteurs-diagnostics-merde-un-autre-diagnostic, pour ne plus savoir ce que l'on a, juste l'impression d'être multi-malade. Avoir toutes les maladies du monde, les pires, dans le dictionnaire, de A à Z.
Vouloir mourir, vraiment. Puis, se résigner. Ça marche pas comme ça. Voir la horde de gens qui tentent de débrouiller ton esprit, s'embrouiller l'esprit avec des pilules qui ne te font pas. Arrêter. Puis, pleurer encore. Puis, enfin, tenter, le plus gros effort du monde, de les reprendre, pour soigner sa dépression majeure, pour chasser les idées noires comme l'ébène, chaque jour, chaque nuit. Toffer les symptomes de drogue, les impressions du départ, le désespoir -mais-j'ai-tout-essayé. Tenter d'écouter Illico et trouver des émissions bonnes.
Accepter des erreurs. Accepter de vivre. Tenter d'accepter de se laisser aider. Le plus difficile, continuer de vivre.
vendredi 22 juin 2007
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